Guingamp peut encore se qualifier au dépens de STRASBOURG
avec un SUCCÈS sur la Côte d'Azur, tandis que les ALSACIENS
seraient BATTUS à domicile par Montpellier (ou -soyons fous!- si ils
concèdaient le nul, alors que les Rouge et Noir pulvériseraient
les Cannois par plus de huit buts d'écart!).
L'espoir est mince (10%?), mais il est là. Pourvu que ce
Championnat reste fou jusqu'au bout et nous réserve (enfin) une
bonne surprise. D'ici là, faîtes brûler les cierges...
RUMEURS DE TRANSFERTS |
04 mai 1998 |
L'évolution de l'effectif est naturellemnt liée à
l'échelon auquel évoluera Guingamp la saison prochaine.
En raison de la situation actuelle, il est donc surtout question de
départs...
Deux joueurs sont en fin de contrat: l'attaquant Lionel ROUXEL
et le milieu de terrain Jean-Luc VANNUCHI. En principe, ils ne seront plus
là la saison prochaine, d'autant que le meilleur buteur guingampais,
après avoir depuis longtemps déclaré son intention de
partir, a quelques touches en D1. Par ailleurs, les joueurs
prêtés (TASFAOUT, LIBBRA et MARQUET) repartiront
également.
Parmi les autres départs possibles? Le meneur de jeu Daniel
MOREIRA, qui semble très convoité (Lens, Arsenal, Barcelone
et surtout Marseille), les défenseurs Marek JOZWIAK (le Polonais
aurait des contacts en Allemagne, en Espagne et apparement en France, à
Metz) et Nicolas LASPALLES (bien que son contrat courre encore sur deux ans,
il possède une clause libératoire. Il aurait été
supervisé par des clubs anglais comme Tottenham, italiens comme Parme
ou la Lazio, et français comme Lens, Nantes ou le PSG. Ce dernier
tient largement la corde).
Dans la colonne arrivée, on sait juste que l'attaquant
Philippe CELDRAN, prêté à Valence (D2), où il
a marqué onze buts, doit revenir. "Par la suite, nous verrons
à étudier son avenir, explique le président
Salomon. De même, nous ne parlerons pas de transfert pour Moreira
ou Laspalles avant le 20-25 mai au retour de notre séjour au
Vietnam."
En outre, En Avant mise sur la jeune relève. Il a ainsi mis
à l'essai Anthony Colinet, le meneur de jeu de Fécamp. Auteur de
cinq buts en CFA, ce jeune joueur a été stagiaire au RC Lens.
Le club a également décidé de proposer un contrat de
stagiaire à KORMAN, LAVAL et ALLOU, issus de l'équipe B. En
revanche, Tabet, Carlier et Monnybille ne seront pas conservés dans
l'effectif. Laurent HERVÉ bénéficiera d'un contrat
professionnel d'un an.
Enfin, Francis SMERECKI serait approché par le Standard de
Liège. Il n'est pour l'instant qu'un nom parmis d'autre dans une
longue liste, alors que son contrat avec En Avant se prolonge jusqu'en juillet
2000.
LE KOP ROUGE Y CROIT! |
29 avril 1998 |
La déception de la défaite face aux Havrais
digérée, l'En Avant et ses supporters du Kop Rouge,
regonflés à bloc, veulent encore croire à
leur bonne étoile. Pour forcer son destin, le club costarmoricain
monte un déplacement à Cannes en TGV le 9 mai.
La période d'abattement n'aura pas duré longtemps.
Dans ce championnat fou, fou, fou, aucune surprise n'est à exclure.
Pas même un ultime faux pas du côté de la Meinau à
Strasbourg ou du stade de la Route de Lorient à Rennes. Un cas de
figure qui suppose évidemment que Coco Michel et ses camarades
s'imposent sur les bords de la Méditerranée.
C'est dans cette optique que le club a finalement décidé
de réserver un train spécial (TGV) qui pourra transporter 485
spectateurs à Cannes. "L'objectif, c'est de rassembler le maximum
de monde" explique, enthousiaste, Bernard Cartier qui veut encore croire
au maintien en D1, même si les pronostics sont défavorables aux
Costarmoricains. "Même s'il ne reste qu'une chance sur 1.000, il
faut la jouer à fond car c'est trop important. Le Kop Rouge va se
mobiliser. Nous demandons à tous ceux qui aiment En Avant d'en faire
de même". La présence de leurs supporters devrait
transcender les joueurs d'En Avant. "Quand ils verront 500 Bretons dans
les tribunes, ils ne pourront que se défoncer et qui sait,
peut-être que la chance voudra enfin nous sourire...".
SEUL UN MIRACLE... |
28 avril 1998 |
Sauf revirement de situation improbable, Guingamp rejoindra la
seconde division la saison prochaîne. Après l'exploit de la
semaine précédente chez le voisin rennais, l'espoir était
pourtant revenu dans le camp des Rouge et Noir. Las, le nouveau faux pas
face au Normand sonne, semble-t-il définitivement, le glas des
illusions du club costarmoricain.
"Nous sommes retombés dans nos travers habituels,
analyse Smerecki, lucide et calme. Nous avons vu encore une fois
que c'est le jeu qui décide. Nous avons encore eu des
difficultés à finir nos actions pour gagner et pour garder le
résultat en fin de match. Sauf que ces situations qui se sont ainsi
répétées étaient moins pénalisantes
auparavant. Il y avait de l'espoir dans la durée. Là,
maintenant, il n'y a plus de durée. Nous sommes en fin
d'excercice."
Pourtant, la défaite concédée par En Avant
ne condamne pas irrémédiablement les joueurs de
Francis Smerecki. Mais elle complique leur situation en bas de tableau et
hypothÌque gravement leurs chances de maintien.
Car En Avant n'est plus seul maître de son sort. Celui-ci
est lié aussi à la performance que réaliseront le 9 mai
Rennes et Strasbourg qui évolueront tous deux à domicile
(Toulouse et Montpellier) pendant que Guingamp voyagera à Cannes,
aujourd'hui condamné.
Il faudra d'abord des tonnes de persuasion à Francis Smerecki,
qui est lui-même apparu abattu samedi soir, pour regonfler son
effectif avant l'ultime déplacement sur la Croisette. Dans un
Championnat complètement dingue, les Bretons seraient bien
inspirés d'aller faire un festival à Cannes.
"De par les faits, nos chances de maintien existent sans
doute. Mais elles sont infimes. Vous verrez dans vos statistiques qu'il
n'y a, en règle générale, que peu de changements lors
de la dernière journée", commente le coach guingampais. Il
ne renonce pas pour autant: "Nous allons travailler pendant 15 jours parce
que ce n'est pas fini et que nous devons doit continuer".
L'entraîneur guingampais se penche sur la dernière
journée: "La tendance a changé. Notre sort redevient
lié aux résultats des autres et c'est sans doute
l'équipe qui sera la mieux armée qui se tirera d'affaire".
Les Guingampais sur ce point ne seront pas une nouvelle fois en
possession de tous leurs atouts, en raison des suspensions de Coco Michel et
Marek Jozwiak. Mais la volonté de se sauver, affichée au
cours des dernières rencontres, devrait leur permettre de confirmer
sur la Croisette leur victoire prometteuse du match aller (3-1). Si, bien
sûr, les deux semaines qui les séparent de cet ultime
rendez-vous suffisent à panser les plaies réouvertes. Et si
Rennes ou Strasbourg ne parviennent pas à profiter de l'avantage (
remis en cause en cette fin de saison) de jouer à domicile...
LE POINT 31e journée |
21 avril 1998 |
La victoire face à Rennes a donné, en même temps
que 3 points à Guingamp, un nouvel espoir à Francis Smerecki
et à ses troupes. "Cette victoire nous fait du bien, commente
le coach. Elle vaut plus que 3 points. Elle prouve que nous pouvons nous
accrocher à cette Première Division". Son gardien,
Ronald Thomas, va même plus loin: "Nous avons montré que
nous gardons quoi qu'il arrive un gros moral. Parce que peu d'équipes
auraient eu la force de revenir dans le match comme nous l'avons
réussi. cela doit nous servir pour les deux prochaines rencontres de
guerriers qui restent à disputer." Car le piège de
l'autosatisfaction est trop mal tendu pour que les Guingampais glissent une
patte dedans. La mise en garde est signée Smerecki: "Pas de
précipitation, nous ne sommes pas encore sauvés. Il nous faut
être patients. Ce n'est pas parce que nous avons battus Rennes que
nous allons rester en D1. Deux matches restent à jouer et tout est
encore possible".
Apparemment, le message est passé auprès des joueurs,
comme Bourdeau, par exemple. "Nous avons rempli un tiers de notre
contrat. Il nous faut bien négocier les deux autres." Avec comme
final, un Cannes-Guingamp sans doutes décisif lors de la
dernière journée. "J'ai toujours dit que notre maintien
se jouerait là-bas, rappelle Rouxel. C'est un Championnat
complètement fou. Nous devons donc y croire jusqu'au bout comme ce
soir, car la différence sera minime à la fin. Ce qui peut nous
sauver, c'est de tout donner, sans calculer. Si nous nous maintenons, ce
sera grâce à notre solidarité. C'est tout." Et
c'est déjà beaucoup.
LE POINT Coupe de France |
15 avril 1998 |
Eternel recommencement. Comme contre Metz, comme très
souvent cette saison, Guingamp s'est battu, n'a jamais renoncé contre
le Paris SG. Il a vaillamment résisté au club de la capitale en
demi-finale de la Coupe de France. Mais il a perpétué
une autre tradition moins réjouissante celle-là: il a (encore)
oublié de marquer!
Le scêne s'est déjà produite seize fois en
Championnat alors que nous en sommes à la 31e journée.
Inquiétant dans la perspective du maintien en D1? Sans doute. "Pour
l'instant c'est la pénurie, la panne sèche", admet
Francis Smerecki. Mais entraîneur et joueurs nuancent rapidement le
propos. "Nous nous créons des occasions. Il nous manque simplement
un peu plus de justesse dans le jeu. Nous devons être capables de
provoquer davantage l'adversaire", considère Daniel Moreira,
souvent tout proche de faire la décision. "C'est d'abord et avant
tout la malchance qui nous fuit", ajoute Abdelhafid Tasfaout. Buteur
à cinq reprises, il sait d'ailleurs ce qui lui reste à faire.
"Nous restons sur trois bonnes production contre Monaco, Metz et Paris.
A chaque fois, nous avons pratiqué un bon football contre des
équipes -ne l'oublions pas!- de niveau européen. Il faut
continuer sur la lancée. Ça va finir par payer!"
À l'image de ses coéquipiers, Nicolas Laspalles cherche
donc des motifs d'espoirs dans cette dernière déconvenue. "Ce
match est aussi un encouragement pour la suite. Il est dans la
continuité de celui contre Metz. Nous avons dit à
l'entraîneur que nous voulions encore nous battre pour le maintien.
Franchement, je pense qu'on le mérite."
On aimerait le croire. Tout comme on aimerait croire Daniel Moreira
lorsqu'il dit que "contre Rennes, si nous ouvrons le score, nous
gagnerons".
Cela voudrait dire que l'En Avant aura cette fois évité
l'irréparable. Car l'autre point commun avec le match contre Metz,
c'est cette nouvelle erreur défensive lourde de conséquences.
Bien que héroïque quelques minutes plus tard sur penalty, Ronald
Thomas a semblé un peu "court" sur sa sortie aux poings. "Avec un
but de retard, nos matchs sont forcément compromis. Quand nous ne
marquonq pas, la course-poursuite devient impossible", soupire Francis
Smerecki.
Le derby breton ne sera sans doute pas décisif. Mais il sera
fort en intensité parceque de nature à faire pencher la
balance en direction du maintien ou de la descente. Smerecki sait sur ce
point que "Rennes est en bien meilleure posture que Guingamp. Mais nous
allons à Rennes pour jouer et si possible pour ramener quelque chose."
. Il sait que ses joueurs se présenteront avec la
"détermination, la volonté et le courage" dont ils ont
fait preuve depuis un mois, forces qui ont "entretenu et accru l'espoir
du maintien".
Reste à voir si ces qualités indiscutables vont permettre
aux Guingampais d'arracher la victoire ou le point qu'ils cherchent
vainement à l'extérieur depuis janvier. En s'imposant
Route de Lorient, Guingamp mettrait Rennes dans l'embarras, mais se
placerait en conditions idéales pour recevoir Le Havre. L'important
étant de prendre au minimum sept points avant la fin de la
compétition et aussi d'éviter que Rennes et Toulouse, qui se
rencontreront en Bretagne le 9 mai, aient chacun ce jour-là trois
points de plus qu'En Avant car un nul suffirait alors à leur
bonheur. Sacré challenge, par adversaires interposés!
LE POINT 31e journée |
10 avril 1998 |
"Avant, on ne parlait que de l'aspect sportif. Maintenant, il faut
aussi parler mathématiques". Francis Smerecki a beau s'avouer peu
féru de la plus exacte de nos sciences, il veut se raccrocher
au mince espoir qu'elle entretient. Parce qu'il est de son devoir
d'espérer, il espère. Guingamp et la D1, ce n'est pas (encore)
fini, qu'on se le dise!
Espoir un peu fou? Sans doute. "Mais nous faisons un beau
métier, rappelle l'entraîneur. Un métier envahissant, un
métier qui nous habite 24 heures sur 24. Après la
rencontre face à Metz, certains joueurs n'ont pas réussi à
s'endormir avant 4 ou 5 h du matin..."
Le match contre Metz aura bien sûr occupé leurs
pensées. Cette erreur défensive payée cash et ces
innombrables occasions jamais concrétisées. Un raccourci du
cauchemar vécu cette saison.
Une saison qui s'achèvera le 9 mai prochain. Trois matchs
restent à disputer (à Rennes, contre Le Havre et à Cannes)
et neuf points sont encore en jeu. Guingamp aura t-il la force d'en cueillir
au moins sept, ce qui porterait son capital à 36 unités? Pour
s'en assurer, l'entraîneur a rassemblé ses joueurs hier matin,
histoire de vérifier que leur volonté de s'en sortir
était intacte. "Il m'apparaissait important de leur poser la
question et j'ai entendu un message très fort de leur part. Ils m'ont
assuré qu'il était hors de question de capituler. Tant qu'il
restera un espoir, ils le disputeront à fond". Yvon Schmitt, son
adjoint, résume encore plus simplement les données: "C'est
notre devoir et notre rôle d'y croire encore. Nous n'avons pas le droit
de lâcher tant que tout n'est pas fini!".
Plus que Rennes (contre qui un nul serait assez avantageux), c'est
Toulouse que Guingamp a désormais en point de mire. Un calendrier
titanesque attend les hommes d'Alain Giresse (déplacement
à Monaco, réception de Metz et voyage à Rennes) et "il
n'est pas interdit de penser qu'ils ne prendront pas un seul point",
estime Smerecki.
De toute façon, toutes les éventualités existent.
"Mathématiquement, il y a une multitude de solutions, sourit
l'entraîneur. La seule certitude que nous avons, c'est qu'il ne
faudra plus perdre un seul match avant la fin de la saison".
La balle est désormais dans le camp des joueurs. Espoir, es-tu
là?
LE POINT 30e journée |
08 avril 1998 |
En Avant de Guingamp va vivre l'une des semaines les plus importantes
de son histoire. Une semaine qui peut être la plus dramatique... ou la
plus belle! Francis Smerecki en a détaillé les enjeux, en
utilisant des phrases définitives auxquelles il ne nous avait pas
habitués.
Exemple de formules choc: "Si nous ne battons pas Metz, nous
sommes morts!." "C'est ce match qu'il faut gagner, pas un autre!."
"Derrière, il restera un espoir mathématique mais le verdict
n'aura fait que reculer".
"Si dans notre situation, nous ne sommes pas capables de gagner ce
match..." Les points de suspension parlent plus fort encore que les mots
chez Smerecki, version Monsieur Pessimiste. Abattu? Paniqué? Non, il y
a aussi un Monsieur Optimiste qui se prend à rêver: "Si nous
battons Metz, l'espoir aura changé de camp... Nous alons au Parc des
Princes, gonflés; Nous nous qualifions pour la finale de la Coupe. Au
Stade de France, nous affrontons Lens. Celui-ci, déjà
qualifié pour l'Europe nous laisse automatiquement la place en Coupe
des Coupes. Dimanche soir, nous sommes européens!".
Vous l'aurez compris, il peut tout se passer cette semaine pour En
Avant. Le pire ou le meilleur. L'ennui c'est qu'en s'appuyant sur des
données objectives, c'est l'hypothèse dramatique la plus
probable. En Championnat, Guingamp est la plus mauvaise équipe de
l'année 98. Une seule victoire (contre Toulouse 2-0) en dix matchs!
Cinq points sur trente! Avec trois petits buts marqués en quatre
rencontres à Roudourou. C'est en ce dernier point, on l'a assez dit,
que réside la faiblesse du Guingamp actuel. Pour gagner, il faut au
moins marquer un but. C'est une évidence que novembre et
décembre avaient masqué lorsque les Guingampais, en marquant
trois buts en cinq rencontres, et au prix d'une solidité
défensive retrouvée, s'étaient mis neuf points dans la
poche. Ça ne pouvait pas continuer à ce rythme, sauf à
bénéficier d'une réussite maximum, ce qui n'est pas
l'apanage d'En Avant en cette année noire.
La tâche est donc ardue. Exhaltante aussi. "Gagner pour ne pas
perdre sur un match tout ce que nous avons bâti sur des
années".
"Après Monaco, les joueurs ont effectué une très
bonne semaine de travail. J'ai senti la volonté de préparer de la
meilleure façon possible le match contre Metz". Monsieur
Optimiste, pour l'instant semble prendre le dessus. Mais afin qu'on ne le
prenne pas pour un gros naïf, il souligne une derniÌre fois l'enjeu du
match face à Metz, les conséquences non seulement
mathématiques mais surtout psychologiques qui en découleront.
"Si mes joueurs ne gagnent cette rencontre, sera-t-il possible de leur en
demander autant?"
La réponse à cette question, l'entraîneur l'avait
donnée plus haut: "Si nous ne battons pas Metz, nous sommes morts!"
TOURNÉE AU VIETNAM |
07 avril 1998 |
Une tournée au Viêtnam? Drôle d'idée! Mais
l'initiative n'en revient pas aux Guingampais qui ont simplement
répondu à l'aimable invitation de la Fédération
nationale viêtnamienne de football. Explication de Bernard Cartier,
directeur commercial d'En Avant: "La Fédération
viêtnamienne, désireuse de nouer des liens avec le football
français en cette année de Coupe du Monde, a adressé une
invitation à notre ligue nationale, à charge pour celle-ci
de la répercuter sur tous les clubs de D 1. Deux ou trois clubs
étaient intéressés mais c'est le nôtre qui a
été retenu. Nous séjournerons donc au Viêtnam, tous
frais payés (voyage et hébergement), du 12 au 17 mai".
Coupe du Monde oblige, les vacances seront particulièrement
longues cette année pour les footballeurs entre la fin du championnat
le 9 mai et la reprise le 7 août. Comme beaucoup de clubs, En Avant
cherchait une tournée de fin de saison. L'invitation
viêtnamienne tombe donc à pic.
En Avant disputera deux matches amicaux durant son séjour: le 15 mai
à Hô Chi Min contre une sélection des clubs de la ville et
le 17 contre la sélection nationale viêtnamienne à Hanoi.
Jérôme Foulon était rentré de Monaco avec
une côte cassée. "Un coup de coude involontaire de
Benarbia", précise le défenseur d'En Avant qui en a au
moins pour trois semaines, ce qui revient à dire que sa saison est
quasiment finie. Celle de David Garcion, elle, n'a jamais vraiment
commencé et sa cuisse droite a de nouveau cédé! Tout
comme le dos d'Anthony Bancarel. Garcion (à partiur du 1er
décembre) et Bancarel auraient pu être des
éléments majeurs de l'effectif d'En Avant, mais le mauvais
sort en a décidé autrement.
COUPE DE FRANCE |
31 mars 1998 |
Pour la demi-finale de Coupe de France, Jean Djorkaeff a contraint
les Guingampais à un voyage difficile sur le terrain du Paris-S-G,
le 12 avril (20h30) devant les caméras de Canal+.
C'est un bonheur rare de figurer dans le dernier carré deux
années de suite, mais l'équipe de Smerecki, en ce moment,
n'a guère le coeur à le savourer. "Pour que nous allions
à Paris animés de l'esprit-coupe, il faudrait qu'auparavant nous
prenions trois points en Championnat contre Metz", confie Bertrand
Salomon. Et encore... Un tel exploit ne permettrait pas d'aller au Parcs des
Princes le coeur léger. La priorité serait ailleurs, la Coupe
de France restearit une parenthèse.
Censée nourrir des rêves fous, cette demi-finale aura donc
le goût étrange du "match de trop". Est-ce à dire que les
Guingampais vont le balancer purement et simplement? Salomon ne va pas jusque
là, bien au contraire. Le président espère même que
les Parisiens tomberont dans l'xecès de confiance. "Lors du
tirage, ils semblaient tellement joyeux de nous recevoir" a-t-il
observé. De quoi stimuler l'orgueil des Rouges et Noirs. Et puis,
l'air de rien, En Avant n'est qu'à un match d'une deuxième
finale d'affilée, au Stade de France...
COUPE GAMBARDELLA |
27 mars 1998 |
Les juniors guingampais n'ont pas réussi à franchir
l'obstacle bordelais qui se dressait sur leur route, lors du 8ème
de finale de la Gambardella.
Pourtant Guingamp a démarré la partie en trombe,
et Libouban, en prolongeant de la tête un coup-franc de Calcagno
ouvrait logiquement la marque dès la 7e minute. Malgré
l'intenable Séveno qui a souvent jeté le trouble dans la
défense girondine, les visiteurs revennaient au score grâce
à l'exceptionnel talent de leur meneur Feidouno (31e).
Après avoir manqué l'occasion d'effectuer le break
en milieu de seconde période (sur une belle reprise de Libouban),
les Bretons ont explosé en fin de rencontre sous les
coups de boutoirs de Feidouno, d'abord buteur (81e) puis passeur à
deux reprises pour Bugnet (85e et 89e).
Eric Blahic a reconnu sportivement la supériorité
bordelaise tout en exprimant de légitimes regrets: "Contre le
talent, on ne peut rien! Mais nous n'avons disputé un vrai
match de Coupe que durant les 20 premières minutes. Ensuite, nous
avons encore eu cette balle de 2-1 qui pouvait tout changer..."
BRIT'AIR: LE NOUVEAU SPONSOR |
26 mars 1998 |
En Avant et Brit'Air ont officialisé leur partenariat pour
une durée de trois ans.
Le vide laissé par le départ de Rippoz n'aura duré que
quelques semaines. C'est dans salon "Espace Entreprise" du stade de Roudourou,
Bertrand Salomon et Xavier Leclercq ont annoncé officiellement
le rapprochement d'En Avant et de Brit'Air. L'année prochaine la
compagnie aérienne finistérienne sera donc sur le nouveau maillot
du club phare des Côtes-d'Armor.
Le nouveau sponsor d'En Avant est en fait un ami de longue date. "Il
fallait un sponsor local ou régional qui avait nos valeurs. Nous avons
pensé à Brit Air", a expliqué le président
d'En Avant. Rien d'étonnant à cela lorsque l'on sait qu'il y a
20 ans Brit Air était déjà sur le maillot d'En Avant,
qu'elle est aujourd'hui sur celui de l'équipe B, et qu'elle assure le
transport des Rouge et Noir. La confiance a donc vite été
trouvée. "Et pas pour un coup sur une année, s'est
réjoui Bertrand Salomon, mais pour trois ans. Brit Air n'a émis
aucun doute et a accepté tout de suite. Nous allons faire de belles
choses ensemble".
Ces fiançailles, car rien n'est encore formellement signé,
se concrétiseront par une somme importante apportée par la
compagnie. Mais Xavier Leclercq, son président, reste discret sur le
montant de la "corbeille".
"J'ai toujours admiré le sérieux de Guingamp, a-t-il
déclaré, mais aussi sa clarté, sa netteté, sa
rigueur et ses engagement tenus. En Avant est une équipe à
l'esprit régional et qui a des ambitions nationales voire
européennes. Nous aussi."
D1 ou D2? Brit Air a fait le pari et est convaincu des bons "retours".
Cela dit, le sponsor ne cache pas sa préférence pour le maintien
dans l'élite. De sorte que son nom soit connu et plus présent
en France. "C'est d'autant plus important, ajoute Xavier Leclercq,
qu'Air France commercialise nos lignes".
Ce maillot rouge et noir, qui changera d'ailleurs de look la saison
prochaine, Brit Air compte bien en jouer. "Nous avons une loge au stade du
Roudourou, nous y amènerons du personnel". Bref, il est probable que
la "griffe" En Avant se déclinera en toute harmonie dans le sillage de
la compagnie.
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