AUX NOUVELLES!




BRUITS DES VESTIAIRES


LES JUNIORS 10 février 1998

  En Coupe Gambardella, l'aventure continue pour les juniors. En dominant Le Mans (grâce à un but de la tête Libouban), l'équipe des moins de 17 ans, s'est qualifiée pour les 16es de finale. Emmenés par le nouvel international Guillaume Laval (qui sera en stage avec l'équipe de France en Turquie du 9 au 13 février) et renforcés par quelques joueurs habituellement retenus en équipe B, les élèves de Eric Blahic ont disputé la rencontre comme il convient: animés d'un esprit "coupe" qui leur a permis de forcer la décision (un peu avant l'heure de jeu) puis de préserver jusqu'au bout l'avantage acquis.
  Pourtant, pour leur entraîneur "l objectif prioritaire, en dehors de la formation, reste le championnat. La coupe, c'est un plus..." Mais il ne lui déplairait pas non plus de réussir "un petit truc en Gambardella. En fait, c'est la Coupe de France des juniors. Et pour les moins de 17 ans, le premier grand challenge de leur carrière. Et déjà les débuts d'un beau rêve".


RETOUR DE HUGHES 09 février 1998

Angelo Hughes a effectué son retour avec l'équipe réserve, après son opération au genou du début novembre. En CFA, face à Fécamp, il a pu tranquillement retrouver ses marques dans la cage guingampaise, montrant beaucoup d'autorité sur les quelques centres aériens qui l'ont sollicité.


ESPIONNAGE 08 février 1998

  • Des émissaires du club anglais Tothenham, sont venus supervisé Nicolas Laspalles. Compte tenu de la position délicate de l'équipe de Ginola en Premier League, les dirigeants londoniens tentent l'impossible pour engager Nico avant même la fin de la saison. Rappellons toutefois, que celui-ci est encore sous contrat avec En Avant jusqu'en 2000.
  • Raymond Domenech était dans les tribunes du Roudourou, lors de la rencontre Guingamp-Toulouse. Sans doute pour observer le comportement du nouveau capitaine de l'équipe de France Espoir, Daniel Moreira.
  • En Avant est a l'affut lors de la Coupe d'Afrique des Nations. Il a dépêché Hervé Goussart en observateur vigilant des joutes africaines.
    MOREIRA BLESSÉ 07 février 1998

    Le sort s'acharne sur En Avant et il n'est pas une semaine sans que l'infirmerie n'ouvre ses portes. Cette fois, c'est Daniel Moreira qui y est entré. Le milieu offensif guingampais, excellent contre Toulouse, souffre d'une fracture du scaphoïde, suite à l'accrochage qui a valu son exclusion à Strzelczak. L'avant-bras plâtré, Moreira ne s'est pas entraîné hier. "Mais il vient avec nous à Wasquehal. Nous ferons le point la veille du match", confiait Francis Smerecki.


    LE POINT
    25e journée
    06 février 1998

      Le match contre Toulouse était capital. En Avant n'avait pas le droit de le manquer. Claude Michel et ses équipiers ont été exacts au rendez-vous. Après quatre revers consécutifs depuis la reprise, ils ont rassuré leurs supporters et se sont surtout donné de réelles raisons d'espérer.
      Le moral est toujours resté intact et l'amélioration sensible au cours des derniers matches. Avec des Guingampais enfin conquérants d'entrée, la chance a sans doute changé de camp.
      En ce premier match de février, ce sont les satisfactions qui ont primé. La première, c'est forcément d'avoir pris trois points face à un concurrent direct et de s'être écarté de la zone rouge aujourd'hui distante de quatre longueurs. Quatre longueurs et une position favorable au goal-average par rapport à la majorité de ses rivaux. En Avant ne peut donc avoir, sur ce point, qu'un regret: celui de n'avoir pas soigné sa différence de buts comme il en a eu les occasions, afin de prendre un avantage supplémentaire par rapport aussi à Strasbourg (- 9 également). Mais Francis Smerecki n'en fait pas une affaire: "Si nous n'avons que dix buts à marquer d'ici à la fin de saison, mieux vaut en avoir gardé quelques uns en réserve", plaisante-t-il.
      Satisfaction aussi au niveau du jeu. En Avant, bien en place en défense avec un Jean-Christophe Marquet en progrès évidents, a attaqué son match comme on aime qu'il le fasse: avec sérieux et avec une grosse volonté d'aller vers le but adverse. La nette montée en puissance de Nicolas Laspalles n'est pas étrangère à ce constat. La présence de Marc Libbra, et son formidable jeu de tête non plus. D'autant que son association avec Lionel Rouxel a été positive. Soutenus par un milieu bien regroupé et un Daniel Moreira retrouvé, les attaquants ont bénéficié de situations chaudes. Ils en ont transformé deux.
      "Aujourd'hui, seul le résultat compte", dit Smerecki. Il a forcément raison puisque le salut ne viendra que par lui. A bien des égards, En Avant a séduit mercredi, comme il avait séduit à Lens ou Nantes. Mais cette fois, il y a ajouté les points. Ils en appellent d'autres: "Nous en avons 27 et il faudra aller jusqu'à 35". Guingamp, on le voit, a encore du pain sur la planche...


    SPONSOR: RIPPOZ ARRETE 05 février 1998

      La publicité de la marque Rippoz ne figurera plus sur les maillots d'En Avant la saison prochaine. Ainsi en a décidé la marque fromagère qui a officialisé une décision attendue, hier, dans un communiqué.
      Le "mariage" a été consommé pendant 14 ans, sans interruption. Il a même résisté à la "tempête", lorsqu'En Avant est descendu en N1. Et, il a tout naturellement participé à la fête: "La remontée en D2, la D1, l'Intertoto et la Coupe UEFA, la finale de la Coupe de France, etc...", se plaît à rappeler le communiqué.
      La société s'explique: "L'heure est au recentrage des investissements sur d'autres valeurs du métier". Et, elle reconnait que "Rippoz et En Avant ont su partager pour passer ensemble d'un statut régional à une réelle dimension nationale".
      Bertrand Salomon aurait aimé garder Rippoz "jusqu'à l'an 2.000. C'était l'un de mes paris. C'est un budget important pour moi", reconnait le président d'En Avant qui ne livrera bien entendu aucun chiffre. Mais le départ de Rippoz n'est pas une rupture locale: "Rippoz abandonne la publicité maillots mais conserve le relationnel, c'est à dire les panneaux, la loge, etc...", fait remarquer le président.
      Le président d'En Avant, qui s'attendait à cette décision, va désormais s'attacher à trouver un nouveau sponsor: "La difficulté, s'il y en a réellement une, sera de trouver un partenaire dans le même état d'esprit. Nous allons cibler les entreprises locales et régionales qui nous paraissent avoir l'image correspondante".
      A ce jour, Bertrand Salomon ne doute pas de trouver son bonheur. "De nombreuses entreprises travaillent déjà à un niveau ou un autre avec En Avant. Certaines étaient peut-être déjà interessées par le maillot mais pensaient qu'il n'y avait pas de place. Nous irons les démarcher pour leur expliquer". L'annonce du départ de Rippoz va peut-être réveiller des gens "car tout le monde pensait que nous allions fêter ensemble nos noces d'argent", conclut le président. C'est vrai qu'il y a, en Bretagne, des entreprises prospères qui pourraient se laisser tenter par une telle aventure. Reste à en convaincre une.


    LE POINT
    24e journée
    02 février 1998

      Après quatre défaites consécutives en championnat, En Avant se doit de battre de Toulouse au Roudourou.
    Francis Smerecki, sans nier que ce match soit capital cherche pourtant à dédramatiser la situation. Il se garde d'utiliser des formules choc: "la victoire contre Toulouse est recommandée, concède-t-il simplement. Avant d'aller à Marseille, nous n'avions que trois points d'avance sur les relégables et, malgré trois défaites, nous ne sommes toujours pas dans la charrette. Si nous battons Toulouse, nous serons de nouveau tranquilles pour quelques matches. Voilà comment on doit positiver". Mais la question est justement de savoir si, actuellement, En Avant est capable de battre quelqu'un. Si il en est là c'est évidemment que ses moyens sont limités pour ce qui est du jeu. Il faudra donc compenser par des vertus morales. Là aussi l'entraîneur positive: "A Lens comme à Nantes, le résultat n'a pas basculé sur le fond, mais sur des événements contraires", plaide-t-il.
      Malgré leurs insuffisances actuelles, il ne manquerait donc pas grand-chose aux Guingampais pour revenir dans l'allure? Dix jours se sont écoulés entre la défaite à Nantes et la venue de Toulouse. Comment a été employée cette mini-trêve? "Avec les joueurs, nous nous sommes efforcés de jeter un regard lucide sur la situation en faisant en sorte qu'elle ne soit pas trop oppressante pour eux. Nous allons essayer de gagner un petit plus dans tous les domaines. Je dis bien dans tous les domaines, y compris certains que les joueurs ne soupçonnaient pas. Depuis cinq ans, c'est une situation que nous n'avons jamais connue".
      Quand il parle de domaines insoupçonnés, Smerecki évoque-t-il l'ambiance au sein du groupe, l'union sacrée qu'il faudra à tout prix réussir? "Aucun problème de ce côté-là", assure-t-il. Pas même avec Jozwiak, par exemple? "Ce qui m'inquiéterait, c'est qu'il soit content d'être remplaçant. J'entends beaucoup de choses au sujet de Marek mais personne ne me dit que je suis c... de faire jouer Bourdeau".
      La situation de l'En Avant de Smerecki est nouvelle mais elle n'est ni extraordinaire ni désespérée. En positivant à notre tour, on pourrait même la juger excitante... Aux Guingampais de montrer ce qu'ils ont dans le ventre.


    LES BLESSÉS 30 janvier 1998

  • Quelle équipe pour le match capital face à Toulouse? Rien de nouveau depuis le déplacement à Nantes. Hugues, Garcion, Bancarel, Tasfaout et Coridon sont toujours blessés!
  • Joseph Laurans, le médecin du club, a comptabilisé les arrêts de travail: 1.038 heures depuis le début de la saison, soit presqu'autant que durant toute la saison dernière (1.069). Si la situation d'En Avant est précaire, ce chiffre y est aussi pour quelque chose.
    LA LUTTE POUR LE MAINTIEN 27 janvier 1998

    Le visage guingampais reste immuable de semaines en semaines. Et, Christophe Le Roux, l'ancien "Rouge et noir", a raison lorsqu'il dit que "les équipes en difficulté sont celles qui n'ont pas de vrai buteur". Orphelin de Christopher Wreh, le club de l'Argoat n'a pas non plus pallié l'absence de Stéphane Carnot, son maître à jouer des années passées. Daniel Moreira l'a parfois fait oublier mais il n'est ni le subtile passeur ni l'habile tireur de coup de pieds arrêtés qu'était "Toune". Qui plus est, il semble en ce moment émoussé par des efforts répétés et n'a plus le coup de rein qui lui avait permis de débloquer certaines situations.
    C'est donc à force de courage et d'abnégation que l'En Avant sauvera sa place en D1. La situation est assez nouvelle pour lui mais son calendrier n'est pas le plus dur qui soit. En fait, ce sont les réceptions de Toulouse, Châteauroux et Le Havre, trois autres candidats au maintien, qui risquent de décider de son avenir.
    Francis Smerecki estime à "33, 34 ou 35" le nombre de points nécessaires au maintien.


    EFFECTIF 24 janvier 1998

    Pour se rendre à Nantes, Smerecki enregistre le retour de Marek Jozwiak qui a purgé son match de suspension. Cela tombe plutôt bien puisque la porte de l'infirmerie s'est à nouveau ouverte pour laisser entrer Jean-Christophe Marquet, qu'un genou gauche douloureux rend inopérant.
    Comme par ailleurs, Angelo Hugues (il fait des entraînements spécifiques sous l'oeil du kiné), Anthony Bancarel (dos bloqué), David Garcion (qui a recommencé à courir et qui pourrait être opérationnel pour recevoir Toulouse), Abdelhafid Tasfaout (bien que blessé, il part lundi en sélection nationale algérienne) et Charles-Edouard Coridon sont toujours indisponibles, l'entraîneur guingampais reconduit l'équipe qui a joué à Lens. Le Onze de départ subira forcément quelques modifications.


    LE POINT
    23e journée
    23 janvier 1998

    C'est peut-être un paradoxe mais En Avant est revenu de Lens en partie rassuré. C'est la valeur de la prestation bretonne en seconde mi-temps face à l'un des ténors du championnat, qui autorise cet état de fait. Il a certes manqué le plus important (les buts) mais il y avait l'esprit, la volonté, le physique et la manière. Autant de signes porteurs d'espoir avant les deux matches à venir qui seront décisifs.
    "Après Marseille, j'ai critiqué durement mes joueurs. Mais à Lens, avec ce qu'ils ont fait, il y a à nouveau espoir de prendre des points".
    C'est en ces termes que Francis Smerecki a rapidement résumé une soirée lensoise au cours de laquelle les points positifs ont été nombreux. De la stabilité défensive avec un Laspalles en gros progrès à l'abnégation du milieu de terrain, les satisfactions ont été réelles. Dommage qu'une attaque scotchée n'ait pas su concrétiser pour gommer les conséquences d'une nouvelle erreur de défense.

    Guingamp a montré deux visages. Celui de la première mi-temps a confirmé l'amélioration entrevue à Thionville: une équipe attentive d'entrée de jeu, bien en place, mais qui a quand même commis et payé cash une erreur de placement.
    Et puis il y a eu cette seconde période, conquérante, qui a vu En Avant imposer son physique et s'installer dans la moitié de terrain lensoise. Certes, les Nordistes ont eu quelques contres. Mais Guingamp s'y exposait et a su les négocier.
    Les joueurs de Smerecki n'ont pas pu concrétiser leur bonne volonté et c'est bien là que la bât blesse. "Il va falloir continuer dans l'esprit de la deuxième mi-temps et jouer avec autant d'application", constatait Claude Michel. Bertrand Salomon se disait rassuré: "J'ai retrouvé une équipe, avec une âme et c'est important pour la suite".

    C'est vrai qu'En Avant a retrouvé son collectif: "Aujourd'hui on peut prétendre à faire un résultat. L'équipe ne manque pas de confiance car si tel avait été le cas, elle n'aurait pas dominé outrageusement cette équipe lensoise comme elle l'a fait", dit Smerecki.
    Alors, pourquoi cette contre-vérité? "Il nous reste à règler ce problème d'inefficacité devant le but. A nous de trouver la solution dans ce qui existe chez nous actuellement", répond Smerecki. Avec Lionel Rouxel et Daniel Moreira qui ont joué en-dessous de leur valeur, avec Fiorèse qui avait la gnac mais pas autant d'espace qu'à Thionville, Guingamp pouvait difficilement menacer la défense lensoise en première mi-temps. Par contre, lorsqu'il est entré en jeu, Marc Libbra a beaucoup pesé, comme il l'a fait à Auxerre du reste. Alors, Libbra libérateur ? Peut-être car l'ex-Marseillais semble bien monter en puissance et il n'est pas pensable qu'il continue à être aussi malchanceux. C'est sans doute à son niveau que réside actuellement le salut des Guingampais qui vont aussi récupérer prochainement David Garcion en attendant le retour de Charles-Edouard Coridon.

    Guingamp, c'est heureux, n'a pas renoncé. A Lens mercredi, "c'est la Racing qui a dû bétonner pour tenir son résultat", constate Smerecki. Deux matches importants se profilent avec un déplacement dimanche à Nantes et la venue à Roudourou de Toulouse le 4 février. Là est le tournant de la saison et il va falloir marquer pour décoller.


    TIRAGE COUPE DE FRANCE 22 janvier 1998

    La Coupe est décidément sans concession pour En Avant puisqu'elle lui impose un nouveau déplacement. Après Thionville (CFA 2), Francis Smerecki va devoir déplacer le 7 février ses joueurs dans le Nord à Wasquehal (D2).
    Ce fut encore le cas à ce stade de la compétition la saison dernière. Guingamp s'imposa à Wasquehal (N1) avec sérieux et sans difficultés majeures sur le score de 3 buts à 1 et hérita du fameux carton bleu qui lui valut d'accueillir Caen en 8e de finale.
    Mais les données ont changé, les joueurs ardennais ayant accédé à la D2 où ils peinent : ils occupent la 18e place avec 32 points recueillis en 27 matches. C'est un adversaire dont il faut d'autant plus se méfier.


    VISITE À LIÈGE 21 janvier 1998

    Jacques Vergnes, le chef des services sportifs du Conseil Général des Côtes-d'Armor, a effectué le voyage à Lens avec la délégation guingampaise. Mais ce n'était pas seulement pour l'agrément. En effet, le Conseil général et la province de Liège ont passé une charte d'échanges qui pourrait déboucher entre autre sur un match amical entre le Standard de Liège et En Avant. Une délégation du club belge est donc venue rencontrer les Bretons à leur hôtel. La semaine du 18 au 24 mai semble intéresser les deux parties pour l'organisation de ce match, les joueurs ne partant pas en vacances immédiatement après le dernier match de la saison (9 mai). Des contacts seront pris par En Avant pour trouver d'autres adversaires aux Belges.


    MOREIRA AVEC LES ESPOIRS 20 janvier 1998

    L'attaquant guingampais Daniel Moreira (cinq buts en championnat depuis le début de saison) disputera le mercredi 28 janvier le match amaical France-Espagne espoirs qui se jouera à Amiens, au stade Moulonguet à 14 h 30.


    LE POINT
    22e journée
    16 janvier 1998

    En Avant de Guingamp est en train de battre un record. Sept fois, il a encaissé un but dans les cinq premières minutes du match ! Cette drôle de particularité pourrait être simplement anecdotique mais elle est surtout inquiétante. Elle rév•le des faiblesses qui mèneront tout droit à la Division 2 si un remède n'est pas rapidement trouvé.

    Négligence? Manque de concentration ? Bien au contraire, ils ne pensent qu'à ça. Au Vélodrome de Marseille plus qu'ailleurs, les Guingampais étaient sur leurs gardes. Ils n'avaient cessé d'en parler entre eux. Ils s'étaient préparés mentalement à faire front dans l'orage du début de match. Mieux, ils s'étaient préparés aussi physiquement, se livrant à un échauffement inédit devant les buts de Ronald Thomas. D'un côté les titulaires, arc-boutés en défense et le couteau entre les dents. De l'autre, les remplaçants qui les pilonnaient...
    Mais quand il a fallu passer à l'exercice réel, les Guingampais se sont montrés plus friables, plus mal positionnés que jamais... "Quelle solution nous reste-t-il?, s'interroge Claude Michel. Faut-il que dans les dix premières minutes nous nous bornions à botter systématiquement en touche?" Le capitaine ne comprend pas et ses équipiers pas davantage. Lilian Nalis: "Nous restions sur cinq matchs sans défaite et là, on en perd trois de rang. Même si parmi ces matches, il y en avait deux très difficiles, à Auxerre et à Marseille, cette succession de défaites devient inquiétante. Le signal d'alarme est tiré. Nous ne sommes pourtant pas revenus après la trêve en nous croyant supérieurs. Nous avons toujours bien conscience que c'est en bataillant que nous nous maintiendrons à ce niveau".

    Si ce ne sont pas les têtes qui lâchent, c'est quoi alors? Yannick Baret parle des "trop nombreuses erreurs techniques, des lacunes défensives qui font qu'en ce moment nous n'avons pas le niveau".
    Et si c'était tout bêtement ça ? Dans son état actuel En Avant ne fait tout simplement pas le poids. Michel: "Avec David (Garcion) et Charly (Coridon), il y aurait plus de solutions pour jouer au ballon. A Strasbourg, pour son premier match avec nous, on avait vu ce que nous apportait David. Il est capable d'éliminer un adversaire, de donner des bons ballons. On n'a rien de tout ça en ce moment. Nous récupèrons les ballons, nous les donnons mais aussitôt, ils reviennent. Ça ne mène à rien et ça nous épuise".
    Heureusement encore qu'il y a Moreira dont la forme étincelante ne se dément pas. Michel n'ose pas imaginer ce qu'il adviendrait si le jeune Daniel venait à baisser de pied. "Ouh là, là... Nous serions mal!"

    Mal, En Avant l'est déjà. Par le fait des deux absences évoquées plus haut. Par la méforme de Laspalles, de Libbra, de Bancarel. Il y a aussi le puissant Marquet qui rendra sûrement des services d'ici à la fin de la saison. Il y a Hugues... Non que Thomas (23 ans) n'ait pas le niveau. Au contraire, c'est un gardien d'avenir qui multiplie les interventions de classe. Mais toutes ces fautes défensives, ces mauvais positionnements s'expliquent sårement en partie par l'absence d'Angelo, l'aboyeur.
    En Avant, tel qu'il est là, est plus faible que l'an dernier. Carnot n'a pas de successeur pour fabriquer du jeu ni pour décocher des coups de patte décisifs. Wreh n'est plus là pour peser sur une défense 90 minutes durant. Alors, c'est sans issue? Eh bien non, puisque l'état de l'effectif ne peut que s'améliorer, même si cela "se fera forcément à petit dose", comme le précise Smerecki. Pourvu que ce soit assez tôt. Avant que les têtes n'aient lâché. "Chez nous, le 4 février contre Toulouse, nous allons avoir une pression terrible", prévoit le capitaine.

    Dans l'immédiat, la Coupe offrira un intermède, à Thionville. Devant un adversaire de CFA 2, on ne voit pas bien le risque encouru même si En Avant n'est pas en ce moment au niveau de la D1. Smerecki envisage-t-il des roulements dans son effectif? "Je suis en pleine réflexion", lâche-t-il, avant de donner la réponse... par une question: "Est-ce de repos ou de travail dont ont besoin certains de mes joueurs?"
    Pas question, en tout cas, pour le finaliste de l'an dernier de négliger les retrouvailles avec la Coupe. "Au delà de la qualification, ce match doit nous servir à retrouver un équilibre, une envie, une compétitivité. Toutes choses essentielles qui nous manquent actuellement".


    LAMA À GUINGAMP?! 15 janvier 1998

    La suite du feuilleton Lama pourrait se dérouler dans les Côtes d'Armor. Avec la blessure d'Angelo Hugues et leurs difficultés  en championnat, les Bretons ne seraient pas contre la venue d'un gardien expérimenté, en particulier après les trois buts encaissés face à Marseille mercredi soir... Du coup, Noël Le Graet, maire de Guingamp et président du "Club France" et de la Ligue Nationale, essaye de faire l'intermédiaire entre le joueur et le club, ce qui lui permettrait de faire d'une pierre deux coups: apporter à son club un joueur de niveau international et de grande expérience, et remettre Lama dans le bain, dans la perspective de la Coupe du Monde...


    LE POINT
    22e journée
    13 janvier 1998

    Avant la trêve, En Avant avait aligné cinq matchs sans défaite (trois nuls et deux courtes victoires). Durant cette période, Francis Smerecki avait opté pour la solidité. "Mais la solidité, en ce moment, nous ne l'avons pas", constate l'entraîneur guingampais, qui se trouve donc conduit à "construire une nouvelle logique". Ce qui veut dire? "Qu'il nous faut sans doute être plus audacieux". En Avant alignera donc à Marseille un dispositif plus offensif .

    Cela dit, il ne s'agit pas de faire passer pour une révolution ce qui n'est qu'un léger réaménagement. Il ne faut pas en déduire non plus qu'En Avant va se lancer à l'abordage au Stade Vélodrome. Tenter le coup peut-être, mais pas s'exposer à un énorme bouillon. "On ne peut pas négliger le goal-average car le maintien peut se jouer à peu de chose", rappelle d'ailleurs Smerecki, qui note que, pour l'heure, la différence de buts affichée par son équipe est meilleure que celle de la plupart de ses concurrents. Au fait, on y vient à la concurrence. "Le championnat à six (NDLR : les six derniers du classement actuel) qui était prévisible en début de saison, démarre vraiment. Ces six équipes qui vont lutter pour le maintien sont, à une exception près -Strasbourg à la place de Toulouse- celles que j'avais en tête avant le coup d'envoi du championnat. Nous recevrons deux d'entre elles, Châteauroux et Le Havre. Nous irons à Rennes et à Cannes. Quatre matchs très importants, auxquels on peut ajouter celui que nous jouerons chez nous contre Toulouse, voire celui que nous disputerons à Nantes. Sur ce groupe de rencontres, il nous faut au moins deux victoires et un nul. Le compte n'y sera pas. Il manquera encore deux victoires que nous devrons aller chercher ailleurs, contre meilleurs que nous".

    À Marseille, par exemple ?
    Faut pas rêver, encore qu'en football... Les Guingampais rêvent donc un peu. Mais si nous avons bien interprété les propos de leur coach, ce match-là n'est pas le plus important dans l'optique du maintien. Si, dans la tenue du jeu, il marquait déjà un progr•s par rapport aux deux précédents, si certains joueurs à court de forme (Laspalles par exemple) reprenaient du poil de la bête, les Guingampais n'auraient pas refait ce long voyage pour rien. Il leur resterait deux sorties (à Thionville et à Lens) pour se rapprocher du niveau qui était le leur avant la trêve. Un niveau très pointu qui se révélera nécessaire pour bien négocier les matchs capitaux énumérés plus haut par Smerecki.


    CZERWIEC À CRACOVIE 05 janvier 1998

    C'est désormais une certitude, Ryzkard Czerwiec, le meneur de jeu polonais, va rejoindre son pays. Il a signé un contrat en faveur du club de Wisla Cracovie (D1) et quittera définitivement la Bretagne dans les prochains jours.


    Semaines précédentes
  • 10/02: Coupe Gambardella
    09/02: Retour de Hughes
    08/02: Espionnage
    07/02: Moreira blessé
    06/02: Le Point (15)
    05/02: Rippoz se retire
    02/02: Le Point (14)
    30/01: Les blessés
    27/01: Lutte pour le maintien
    24/01: Effectifs
    23/01: Le Point (13)
    22/01: Coupe de France
    21/01: Visite à Liège
    20/01: Moreira avec les Espoirs
    16/01: Le Point (12)
    15/01: Lama à Guingamp?!
    13/01: Le Point (11)
    05/01: Czerwiec à Cracovie
    31/12: BILAN - trêve
    29/12: Dans la galette
    26/12: Coupe de France
    23/12: Programme de reprise
    20/12: Marseille-Guingamp reporté
    19/12: Transferts
    18/12: Calendrier
    17/12: Jozwiak prolonge
    16/12: Pendant la trêve
    15/12: Marquet à Guingamp!
    14/12: Garcion blessé
    13/12: Coupe de la Ligue
    12/12: À l'infirmerie
    11/12: Marquet à Guingamp?
    03/12: Le Point (10)
    01/12: Garcion de retour
    28/11: Allo Docteur!
    26/11: Le Point (9)
    21/11: Encore des blessés!
    19/11: Le Point (8)
    18/11: Coridon déplâtré
    16/11: Nouvelles des absents
    14/11: Hughes opéré
    12/11: Le Point (7)
    06/11: Libbra le Joker!
    05/11: Problèmes d'effectif
    03/11: Hughes au repos
    01/11: BILAN
    31/10: Jozwiak suspendu
    30/10: Un meneur à l'essai
    29/10: Les débuts de Perron
    28/10: Le point (6)
    27/10: La gaffe de Hughes
    24/10: Blessés
    21/10: Le point (5)
    17/10: Blessés
    16/10: Sanctions
    15/10: Le Point (4)
    11/10: Calendrier
    10/10: Czewiec reste
    09/10: Coridon blessé
    08/10: Grabuge au Parc
    07/10: Le point (4)
    06/10: Czerwiec vers Le Mans?
    04/10: Privé de Jozwiak
    30/09: Calendrier
    23/09: Le point (3)
    22/09: Administration
    15/09: Le point (2)
    13/09: Suspensions
    12/09: Calendrier
    05/09: Revue d'effectif
    29/08: Assadourian s'en va
    28/08: Entorse pour Hughes
    25/08: Matches avancés
    24/08: Renfort offensif?
    23/08: Retour de Coridon
    22/08: Bancarel blessé
    20/08: Le point (1)
    19/08: À l'infirmerie
    15/08: Cloture des transferts
    25/07: Le Roudourou rénové
    25/07: Les abonnements
    24/07: 65 MF de budget
    22/07: Un avant-centre argentin?
    21/07: Transferts: divers (x5)
    18/07: Tholot fait faux bond
    17/07: Tholot à Guingamp?
    16/07: Tholot à Guingamp?
    15/07: Laspalles à la Juve?
    15/07: Vannuchi à l'essai à Lille
    14/07: Michel et Coridon resignent
    11/07: Coridon blessé
    01/07: Deux attaquants à l'essai
    29/06: Les recrues

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    Les Numéros de Maillots

    LES NUMÉROS DE MAILLOTS

        1. Hughes
        2. Foulon
        3. Laspalles
        4. Jozwiak
        5. Mihali
        6. Michel
        7. Coridon
        8. Baret
        9. Rouxel
       10. Moreira
       11. Fiorès
       12. Czerwiec
       13.
       14. Hervé
       15. Nalis
       16. Thomas
       17. Bouisset
       18. Garcion
       19. Perron
       20. Bancarel
       21. Vannuchi
       22. Tasfaout
       23. Romo
       24. Bourdeau
       25.
       26. Tabet
       27. Libbra
       28. Marquet
       29. Monny-Bille
       30. Trévisan