AUX NOUVELLES!
BRUITS DES VESTIAIRES
JOZWIAK SUSPENDU |
31 Octobre 1997 |
L'international polonais Marek Jozwiak sera suspendu pour le prochain
déplacement d'En Avant à Metz. Il a en effet reçu le
troisième avertissement fatidique, soit le sixième (en 10 matches)
depuis le début de la saison!
UN MENEUR À L'ESSAI |
30 Octobre 1997 |
Claude Cauvy, un milieu de terrain offensif (nĂ10) âgé de
23 ans, effectue actuellement un essai à Guingamp. Ce joueur portait
l'année dernière les couleurs du club chilien "Colo-Colo" avec
lequel il a effectué le triplé (Coupe, Championnat et
l'équivalent sud-américain de la Coupe UEFA). "Cet essai
s'effectue dans le cadre d'une recherche permanente", explique Smerecki.
On croit deviner qu'il s'y ajoute deux bonnes raisons supplémentaires:
l'entraîneur guingampais cherche à pallier l'absence prolongée
de Coridon, les dirigeants ont eux remarqué que Cauvy est en fin de
contrat... donc gratuit.
LES DEBUTS DE PERRON |
29 Octobre 1997 |
Arrivé à l'intersaison d'Angoulème, Rudy Perron
ne pensait sans doute pas découvrir si vite les "charmes" de la
première division. Contre Châteauroux et face au remuant
Mayélé, l'arrière latéral gauche a été
gâté pour ses débuts.
"C'était très dur, explique-t'il. Tout va à 200
à l'heure. On n'a pas le temps de récupérer comme en CFA. Je
me suis demandé si je n'allait pas finir à quatre pattes. Il faut
que je progresse physiquement."
"Heureusement, nous avons été solidaires. Des joueurs comme Marek
Jozwiak et Coco Michel n'ont jamais manqué de me conseiller dans mon
placement."
LE POINT 13e journée |
28 Octobre 1997 |
Guingamp a bien failli se brûler les ailes à Châteauroux.
Mais, dans un bel élan de solidarité, les joueurs de Francis
Smerecki, bousculés pendant plus d'une heure, ont su relever la
tête pour, à leur tour, imposer leur manière et forcer les Berrichons à partager les points. Un sacré tour de force
qui remet l'équipe sur les bons rails.
"Ce nul met fin à notre série de quatre défaites. Il a
été acquis avec un brin de chance et il faut sans
doute y voir un signe. Contre PSG, nous avons raté la balle de 3-1. Contre
Bordeaux, un penalty n'a pas été sifflé. Peut-être que
les choses se sont inversées, commente Smerecki. Ce retournement a
aussi montré notre aptitude à passer d'un système
de jeu à un autre".
Plus que le résultat, qui permet toutefois à En Avant de "garder
ses distances avec Châteauroux", c'est la manière qui a
apporté soulagement et satisfaction aux Guingampais. "Jusqu'à
présent, nous n'avions pas su réagir de la sorte, souligne
le buteur Anthony Bancarel. Notre final tonitruant ouvre des perspectives
en même temps qu'il met un terme à notre série de défaites". Un avis que partage Coco Michel: "Moralement, c'est
énorme pour nous. Cinq défaites d'affilée auraient
été dures à gérer. Déjà, nous avions
commencé à sentir la pression; par crainte d'un mauvais
résultat, notre jeu a été moins bon."
La situation n'est donc aucunement inquiétante et elle s'améliorera
vite si, profitant du nouvel élan, Guingamp repart en avant. A En Avant,
décimé par les blessures en série et les suspensions, les
joueurs estimaient que "le nul arraché aux Berrichons avec les tripes
valait bien une victoire". Dans l'avion du retour, l'ambiance
décontractée était bien celle des jours de gloire, celle que
l'on retrouve avec plaisir et qui arrive à point, huit jours avant de recevoir l'ogre monégasque...
LA GAFFE DE HUGHES |
27 Octobre 1997 |
"Je crois que je n'oublierai jamais le match contre Châteauroux. Le
premier but castelroussin est totalement pour moi. Ce n'était pas un
arrêt facile à faire mais un ballon de ce genre ne doit jamais
rentrer. J'ai perdu ma concentration en songeant déjà à la
relance. Je n'étais pas bien parti dans cette rencontre et cette
erreur m'a fait très mal", confie Angélo Hughes. Le
gardien est toujours sous le coup de l'émotion. La même qui l'a
poussé dans les bras de Bancarel, son sauveur. "Anthony m'a dit que
ses deux buts était pour moi. J'ai été très
touché, poursuit-il. Après mon erreur et encore plus lors
du deuxième but adverse, j'ai rêvé d'une égalisation.
J'avais tellement mal de voir les gars se défoncer pour ce résultat.
Aussi, je me sens redevable envers le groupe. Je lui tire mon chapeau. Le
mérite de ce partage des points lui revient entièrement."
"Souvent, Angélo nous sort de situations difficiles. Cette fois, nous
lui renvoyé l'ascenseur", répond simplement Lilian Nalis.
L'infirmerie d'En Avant affiche complet. Ainsi, la tendinite au talon d'Achille
de Nicolas Laspalles est très sérieuse ("Il boîte
encore et je crains que son indisponibilité soit plus proche de trois
semaine que de dix jours", dit Smerecki), tandis que Guillaume
Bouisset ressent un point de douleur au mollet. Tous deux sont
indisponibles pour le prochain match à Châteauroux. Comme
Mihali et Vannuchi sont suspendus, le secteur défensif est
particulièrement touché. Guingamp sera contraint d'évoluer
avec une défense inédite, tant en charnière que sur
le flanc gauche.
Mais les malheurs ne se limitent pas à ce seul secteur. Lionel
Rouxel souffre toujours d'un hématome à un genou et "n'a
fait que trottiner cette semaine". Sa participation est très
incertaine. Une hécatombe qui vaut à Smerecki ce constat
navré: "C'est simple, il ne me reste que 15 joueurs disponibles
sur un effecif de 25 au départ". Pas même de quoi remplir
le banc des remplaçants...
LE POINT 12e journée |
21 Octobre 1997 |
Maintenant c'est clair. Après quatre défaites consécutives,
qui le rapprochent de la zone rouge, En Avant est fixé sur son objectif:
le maintien. Ne s'étant jamais trouvée dans une telle position,
l'équipe de Smerecki va devoir prouver que les qualités, (courage,
solidarité) qu'on lui reconnaissait dans les bons moments, ne
l'abandonnent pas dans la difficulté. "Après nos trois victoires
consécutives en septembre, certains nous voyaient
européens. Maintenant ceux-là nous vouent sûrement à la
descente. Nous, nous avons toujours gardé le sens de la mesure, et nous
n'allons pas changer. Nous savons que ce sera dur, mais des matches nous en
avons déjà” gagnés et nous en gagnerons d'autres".
Le président Salomon, qui n'avait pas cédé à l'euphorie
il y a un mois, ne tombera pas non plus maintenant dans le catastrophisme.
Si on s'en tient au contenu des deux derniers matches que ses joueurs ont livré face aux Parisiens et aux Girondins, il n'y a d'ailleurs pas lieu
de s'alarmer. Francis Smerecki le souligne: "J'ai des regrets sur nos deux
dernières prestations. Nous avons eu un regain de qualité, de
constance dans le jeu. Nous avons ce qu'il faut pour faire mieux; nous
sommes à la portée des autres, mais nous sommes néanmoins
battus. C'est que nous avons des manques". L'entraîneur breton réclamait donc de la rigueur et a été en partie entendu, le retour de Jozwiak n'étant sûrement pas étranger à la
bonne tenue de la défense. Il y a dans l'effectif d'En Avant quelques
piliers dont il ne peut se passer sans dommages.
Entre prudence et audace, En Avant cherche le bon compromis. Les Guingampais ne
mettent pas vraiment le feu, ce n'est pas leur style, mais leurs travaux d'approche sont menés avec cet esprit méthodique et patient qui leur a valu tant de satisfactions dans un passé récent.
Alors, qu'est-ce qui n'a pas marché? La faute à l'arbitre? Francis Smerecki ne veux plus en entendre parler et avance d'autres explications:
"Nous trouvons la faille mais nous n'en profitons pas par manque
de discernement, déplore l'entraîneur. Dans un match,
l'équipe qui a le moins de qualités ne peut pas se permettre ça. Nous n'avons pas réussi les derniers gestes et cela nous a rebondi en pleine gueule". Une analyse partagée par Pierre-Emmanuel
Bourdeau: "Nous ratons des petits trucs qui ne passent pas à ce
niveau. Du coup, nous nous retrouvons dans une position pas très
favorable. Nos défaites vont stimuler nos poursuivants et nous allons
avoir à nous battre pour sortir de cette zone dangereuse".
Effectivement, quatre défaites consécutives, jamais En Avant
n'avait connu ça, il s'en faut de beaucoup. Smerecki remonte au
créneau: "Si certains n'étaient pas convaincus que ce
championnat sera difficile, ils sont fixés maintenant. Ils ont pu
vérifier qu'entre une petite victoire et une courte défaite,
il n'y a pas grande différence. Maintenant, à nous savoir courber
l'échine pour passer ce mauvais moment. Je disais, il y a quelques
mois, qu'il nous manquait une étape dans notre évolution. Nous y
sommes. Nous allons maintenant connaître notre capacité de
réaction dans la gestion d'un mauvais moment." Le message semble bien passer. "Nous sommes actuellement dans une mauvaise passe et il va falloir
bosser, bosser et encore bosser pour s'en sortir, surenchérit le
capitaine Coco Michel. Pour nos deux premières saisons en D1, nous
savions que ce serait dur et nous nous étions réfugié
derriè une carapace. Cette année, nous pensions que ce serait plus
facile, mais il va falloir revenir à des choses plus simples, et
en premier lieu, retrouver nos vertues défensives."
Pour la prochaîne échéance capitale, "nous allons à
Châteauroux le couteau entre les dents", martèle encore Yannick
Baret. Avant d'ajouter, pour unique credo: "Pour gagner, il faut marquer et
aussi ne pas encaisser..."
Remplacé au cours de Guingamp-Bordeaux, Nicolas Laspalles
souffre "d'une grosse tendinite au talon d'Achille droit, selon le
kiné guingampais. Nicolas se déplacera avec des cannes
avant de passer une échographie pour voir s'il n'y a pas de lésion.
Sa participation pour la prochaine journée est incertaine."
Lionel Rouxel se plaint également d'un coup reçu
lors de son fameux face à face avec le gardien bordelais. Cette blessure
n'est cependant pas trop inquiétante.
Le Kop Rouge n'a pas manqué de saluer Charles-Edouard Coridon.
"On pense à toi Charly" brandissait-il dans les tribunes. Le
Kop a aussi lancé quelques mots d'encouragement à destination
de Jean-Luc Vannuchi.
SANCTIONS |
16 Octobre 1997 |
La commission de discipline de la Ligue réunie pour juger les
incidents survenus lors de PSG-Guingamp s'en est tenue aux conséquences:
Impliqués dans une bagarre qui n'a ouvert qu'une arcade
sourcilière, Jean-Luc Vannuchi et Jérôme Leroy ont
été l'objet d'une suspension de deux matches ferme,
Responsable de la fracture du péroné de Coridon, Paul Le Guen
a écopé d'une suspension d'un mois ferme. "Ce n'est pas une
sanction exemplaire, avance le président de la commission de
discipline. Il y a un élément de brutalité que nous ne
pouvions négliger, mais l'intention de nuire à
l'intégrité physique du joueur de Guingamp n'a pas été
retenue au vu des images." Les dirigeants parisiens ont décidé
de ne pas faire appel de la sanction. Ils doivent en effet se souvenir que
le Martégal Ferblantier avait été suspendu pour six puis
neuf mois (après appel) pour un geste similaire!
La commission a également infligé au directeur sportif
du PSG Jean-Michel Moutier un "rappel à l'ordre" en l'invitant
à "plus de modération dans ses propos envers le corps
arbitral.".
Commentaire de Jean-Luc Vannuchi: "Je regrette mon geste sur Leroy,
mais je l'assume, même si il n'y a rien d'intéressant à
faire la une des journaux pour ça. J'ai également parlé
avec Le Guen. je comprend son embarras, mais je pense qu'il faut qu'il
paie".
Pour en terminer avec le chapitre disciplinaire, signalons que le
libéro roumain Georghe Mihali sera suspendu pour la rencontre
Châteauroux-Guingamp, après avoir écopé d'un
troisième avertissement.
LE POINT (11e journée) |
15 Octobre 1997 |
En Avant a changé. Il marque plus de buts que lors de ses deux
premières saisons en D 1 mais il a beaucoup perdu de sa rigueur
défensive. Après trois défaites consécutives, Francis
Smerecki juge le moment venu de serrer les rangs.
Même si il a souhaité que son équipe évolue,
l'entraîneur guingampais n'y trouve pas encore son compte. Et pour cause,
Guingamp est en retard sur ses temps de passage des années
précédentes: "Pour l'instant, la démarche visant à
améliorer le secteur offensif nous coûte largement. Le moment est
venu de faire le point. Il faut que nous retrouvions nos vertus
défensives. Je ne renonce pas à l'évolution que nous avons
voulue l'intersaison en engageant Bancarel, Tasfaout et Garcion (ce dernier ne pourra pas jouer avant le 1er décembre) mais il ne faut pas qu'on
s'égare. Il faut que l'équipe redevienne solide, difficile à
bouger".
Cela doit être possible puisque le secteur défensif a conservé
ses pièces maîtresse. Smerecki espère rapidement retrouver la
clef de la réussite: "N'ayant plus à prouver qu'ils ont leur
place en D1, les joueurs sont devenus moins attentifs. Beaucoup d'équipes
connaissent cela lors de la deuxième saison, pour nous c'est la
troisième".
Avec ses 14 points, En Avant n'est pas encore dans le besoin mais... "Nous avons brûlé une grande partie de la marge que nous avions par rapport aux relégables, constate Smerecki. Nous ne devons pas descendre
plus bas au risque de tomber dans un football approximatif".
Yannick Baret tient également à rectifier le tir: "Autant
après nos trois succès, nous ne baignions pas dans l'euphorie,
explique-t-il, autant après trois échecs nous ne versons pas non
plus dans le catastrophisme. A Paris, nous avons tout de même
retrouvé un jeu plus intéressant, même si les Parisiens ont
fait basculer le résultat en vingt minutes. Nous ne sommes pas au
fond du trou, et il faut songer dès maintenant à renouer avec la
victoire."
CALENDRIER |
11 Octobre 1997 |
Diffusion sur l'antenne de Canal+ oblige, le derby Guingamp-Rennes de la 16e
journée de Championnat aura lieu finalement le dimanche 16 novembre
à 20h30.
CZERWIEC RESTE |
10 Octobre 1997 |
Le Polonais Ryszard Czerwiec, pressenti pour être le joker du Mans
(D2), devrait finalement demeurer à Guingamp. La blessure de
Charles-Edouard Coridon lors de PSG-Guingamp a incité les dirigeants
guingampais à ne pas le transférer pour le moment.
FRACTURE DU PÉRONÉ POUR CORIDON |
09 Octobre 1997 |
Charly Coridon, après des radios passées à l'hôpital,
a eu le verdict en pleine figure, sitôt quitté le Parc des Princes:
fracture du péroné droit avec, en prime, une entorse interne de la
cheville. Plâtré aussitôt, il a pu repartir avec ses
coéquipiers le soir même. mais ressentant une douleur
lancinante, il s'est fait déplâtrer le lendemain. Le staff
médical du club devrait prendre prochainement la décision de le
faire plâtrer de nouveau, ou bien de le laisser sur béquille, afin
de favoriser ensuite plus rapidement la calcifiaction.
Mais à l'heure actuelle, Charly est un garçon aussi blessé
dans sa chair. "C'est un geste impardonnable de la part de Le Guen,
explique le Guingampais. Habituellement, pourtant, ce n'est pas un joueur
nerveux, mais il a dû agir sur un coup de tête. Je n'arrive pas
à comprendre. Moi j'ai pris un carton jaune alors que je jouais le
ballon; mais cette faute commise par Le Guen dépasse largement mon geste.
Je lui en veux car j'ai senti au moment du tacle qu'il avait envie de faire mal.
Ce geste et la douleur, je les ai ressenti de la sorte."
"Je joue de malchance, car j'avais repris depuis six mois, après une
grosse entorse à la cheville qui m'avait immobilisé sept semaines.
Avec cette fracture, c'est tout ma première moitié de saison qui est
gâchée. C'est dramatique, car j'avais vraiment envie de faire une
belle saison."
Dans le meilleur des cas, Charles-Edouard Coridon ne reviendra pas avant le
courant du mois de janvier.
Le Guen: "Il y a un décalage entre le sentiment éprouvé
pendant le match, celui d'avoir commis une faute, et les images du contact.
Je plaide coupable. C'est un geste malheureux, involontaire. J'en ai commis un
seul, une fois, une fois de trop. Je n'ai aucune excuses. Ça perturbe et
ça fait mal. J'ai passé une nuit difficile, mais moins dure que
celle de Charles-Edouard Coridon."
"Je suis désolé pour lui. Je pense à lui, je lui souhaite de
revenir très vite sur le terrain, j'en ai très envie. Mais les
mots ne réparent pas les maux de Coridon."
GRABUGE AU PARC |
08 Octobre 1997 |
A la mi-temps déjà, les noms d'oiseaux avaient fusé dans
les couloirs du Parc des Princes. Que ce soit autour de l'arbitre ou entre
Guingampais et Parisiens, la tension était forte. A la fin du match, elle
a débordé. Un bagarre entre Leroy et Vannuchi a valu au premier
nommé une arcade sourcilière ouverte. Du coup, la rencontre s'est
terminée dans une extrême confusion.
Vannuchi avoue: "A la fin du match, Leroy est venu me voir. Il m'a pris
à la gorge , m'a monté sur les pieds, a essayé de me mettre
un coup de poing. Il m'a loupé mais moi, non. Je pense que M. Glochon a
été dépassé par les évènements. Je suis
désolé de ce qui s'est passé mais Leroy n'avait pas à
m'agresser."
Les Guingampais sont d'autant plus remontés que leur meneur de jeu,
Coridon, a été victime d'une fracture du péroné
à la suite d'un tacle par derrière de Le Guen. Le Parisien n'a
reçu qu'un carton jaune...
M. Glochon souligne: "Ces incidents feront l'objet d'un rapport que je
communiquerai à la commission de discipline. Il devrait y avoir
des sanctions". Les images de la commission permettront, sans doute
à celle-ci d'y voir plus clair. Son président a déjà
indiqué qu'"une arcade sourciliè ouverte ne met pas fin à
une carrière et paraît moins grave qu'un péroné
fracturé". En attendant, Aimé Dagorne, le directeur
administratif d'En Avant, a refusé d'apposer sa signature sur le rapport
de l'arbitre. Ce dernier n'y a inscrit que le nom de Jean-Luc Vannuchi,
refusant d'associer Leroy à l'échange pugilistique.
L'incident Leroy-Vannuchi a été suivi par de nombreuses bousculades.
Francis Smerecki commente: "A écouter mon camp, nous avons
été victime d'une bousculade et d'un agression. Ce qui s'est
terminé sans doute par une riposte. On nous montre du doigt, mais les
images prouvent que les premiers coups n'étaient pas guingampais."
L'entraîneur breton nie donc avoir provoqué qui que ce soit:
"A la mi-temps je suis allé écouter ce qui se passait autour de l'arbitre. L'atmosphère créée autour de lui n'a pas lieu
d'être. Chez nous, la moitié de la tribune présidentielle
ne descend pas à la mi-temps. Le Parc est l'un des rares stades où
l'on voit ça. Le PSG a moins le droit de perdre que nous. Il a
exercé une pression, utilisé les moyens qui sont les siens et qui
ont été nécessaires pour nous battre." Et le
président Salomon de surenchérir; "J'en ai tellement vu à
la mi-temps que ça m'a impressionné."
Francis Smerecki revient également sur le déroulement du match:
"Je n'en veux pas aux Parisiens et je garde du respect pour Paul Le Guen.
Au Parc, l'arbitre n'a pas mesuré la gravité du geste. Mes joueurs
si. Tout a été faussé. M. Glochon a refusé un but
valable au PSG avant la mi-temps. Etait-il perturbé? A-t-il voulu
rétablir l'équilibre?". L'arbitre se défend: "Je ne
pouvais pas savoir qu'il y avait fracture. C'était un match difficile.
J'ai pris des décisions malheureuses. Mais, si avec le PSG ces erreurs
débouchent sur des incidents, c'est regrettable..."
LE POINT (10e journée) |
07 Octobre 1997 |
L'euphorie des trois victoires consécutives avait déjà
pris du plomb dans l'aile à Toulouse. Lyon s'est chargé d'enfoncer
le clou. "A croire que nous ne retenons pas les leçons,
déplore Yannick Baret. Même si il y a un mieux par rapport
à notre match à Toulouse, nous nous retrouvons au milieu du
classement."
"Nous sommes remis à notre place, dans la tranche entre la
huitième et la quinzième place, analyse Francis Smerecki.
Outre le fait de concéder une première défaite à
domicile, je regrette que lors des derniers matches, nous ayons
manqué l'opportunité de nous glisser dans une tranche
supérieure du classement. Heureusement pour nous les équipes
du bas de tableau n'ont pas progressé et nous conservons notre marge
de sécurité."
Comme tout le monde, le président Salomon a également
mesuré le coup de fatigue du compartiment offensif, mais sans tomber
pour autant dans la morosité: "Il y a quelques jours, certains
nous voyaient déjà champions de France. Aujourd'hui, d'autres
diront que nous allons descendre. Nous sommes autour de la dixième
place que nous méritons, avec six points d'avance sur les
relégables."
Six points qui n'ont rien d'un luxe tant le mois d'octobre s'annonce
très difficile. PSG, Bordeaux, Chateauroux et Monaco ont
largement de quoi offrir aux Guingampais l'occasion de se sublimer et de
rassembler leurs forces pour passer le cap sans trop de douleurs.
Les saisons précédentes, Guingamp n'a jamais tremblé
devant les ténors. "A nous de faire encore le forcing. L'effet
de surprise jouera-t-il encore en notre faveur?" s'interroge encore
Charlie Coridon.
Lilian Nalis tente de tirer les enseignements de ce parcours en dents de
scies. "Quand on ne marque pas, on ne peut pas espérer gagner,
constate-t-il. A nous de nous ressaisir et de refaire le chemin inverse
pour nous replacer dans la première partie du classement. Je pense
que nous en sommes capables. Si nous y parvenons, il faudra se souvenir des
leçons de Toulouse et de Lyon."
Il l'a dit. Pour gagner, il faut marquer.
CZERWIEC VERS LE MANS? |
06 Octobre 1997 |
Le Polonais Ryszard Czerwiec, peu utilisé par En Avant,
finira-t-il la saison au Mans? Bertrand Salomon et Francis Smerecki ont,
en tout cas, été approchés par les dirigeants manceaux
dont l'équipe, dernière en D2, a besoin de réagir
rapidement. Le président breton n'est pas opposé au
départ de ce joueur. "Il s'agira d'un prêt",
précise-t-il. Reste à régler les données
financières. On devrait en savoir davantage prochainement, après
les venues de Muslin et Pascalou, les entraîneurs manceaux, pour
le match de la réserve guingampaise.
PRIVÉ DE JOZWIAK |
04 Octobre 1997 |
Guingamp sera privé de Marek Jozwiak contre Lyon (04/10) et
Paris SG (11/10). Le stoppeur guingampais sera retenu par la sélection
polonaise pour des matches contre la Moldavie (07/10) et la Géorgie
(11/10). Du coup l'ex-Martégal Guillaume Bouisset fait son
apparition dans le groupe pro.
Jérôme Foulon sera également suspendu pour le
match face au PSG.
Autre changement sur le banc des remplaçants: Ronald Thomas laisse
sa place à Stéphane Trévisan qui vient juste de
terminer son service militaire.
CALENDRIER |
30 Septembre 1997 |
A l'occasion de la 12ème journée, En Avant recevra les Girondins
de Bordeaux le jeudi 16 octobre, à 18h30, pour cause de retransmission
télévisée (sur Canal + numérique).
LE POINT (8e journée) |
23 Septembre 1997 |
Guingamp dans le peloton des Européens, ça n'est pas une
première (cf les débuts exceptionnels d'En Avant en D1). Mais
ce n'est pas parce qu'il y a eu un précédent qu'il ne faut pas
apprécier ce qu'il réalise en ce moment. C'est peut-être
mieux encore qu'il y a deux ans, car une grande part d'incertitude a
été gommée. Les Guingampais ont abandonné leur
statut de débutants. Ils n'ont plus à se demander ce qui les
attend au match suivant contre un adversaire qu'ils ne connaissent pas encore.
Ils ont fait le tour de cette D1, ils en ont l'expérience. Ils
n'hésitent plus à affirmer qu'ils ont confiance en eux.
Guingamp vient donc d'aligner trois victoires consécutives, et cela
ne lui était jamais arrivé en D1. Surtout, Guingamp a gagné
avec trois équipes différentes. Il y a deux ans, En Avant avait
besoin de ses joueurs clé, de ses repères. Contre
Nantes, il s'est passé de ses deux indispensables
récupérateurs. Sans dommage, et ce n'est pas rien!
"Quand on n'est pas bien, il faut s'accrocher à un point, même
à domicile" disait naguère Smerecki. Face aux Canaris, les
Guingampais n'étaient pas très bien en première
période, pourtant, ils se sont libérés pour aller chercher
une troisième victoire d'affilée. Nouveau et très
intéressant, ça aussi.
Voici donc les Guingampais dans le peloton de tête. "Je me moque
du classement, ce qui compte ce sont les points" lance Smerecki. On
comprend le message de l'entraîneur. Son soucis est d'atteindre un seuil
de sécurité, d'amasser de la confiance. "Jusqu'à la
venue de Lyon (le 4 octobre), le coach nous demande un effort pour
augmenter le capital points. Après, nous pourrons souffler", dit
Bancarel. Mais il serait étonnant que, quel que soit leur classement,
les Guingampais choisissent de se reposer!
Smerecki:
"Ce qui m'importe c'est davantage le nombre de points que la place. Nous
sommes au quart d'un championnat nerveux. Quatorze points ça nous
donne une marge, mais désormais la plupart de nos adversaires
à venir seront derrière nous et donc seront beaucoup plus
motivés."
Vannuchi:
"L'effectif est plus complet. Nous situons mieux notre valeur par rapport
aux autres équipes. Plus sereins, nous allons davantage de l'avant."
"Mais à Guingamp, c'est toujours clair: nous travaillons au jour le jour,
nous y mettons une grosse envie, dans une bonne ambiance, mais sans nous fixer
d'ambition, sinon que de nous situer le plus loin possible de la zone rouge.
Ce n'est pas parce que nous sommes quatrièmes que nous allons nous
mettre la pression. L'an dernier, Lille était quatrième après
la 16ème journée... N'oublions pas qu'il nous reste beaucoup
de grosses cylindrées à affronter et que nous avons joué
cinq matches sur huit à domicile."
Coridon:
"Cela fait plaisir de marquer. C'est le fruit du travail que nous effectuons
devant le but à l'entraînement. Le travail paie depuis
Montpellier. Pour ma part, je suis content d'être de retour dans une
équipe sereine et j'espère que le coach va continuer à
me faire confiance."
ADMINISTRATION |
22 Septembre 1997 |
On peut désormais réserver ses places à Roudourou sur
minitel en composant 3615 LNF.
Vers le 15 octobre, En Avant devrait installer son siège dans de
nouveaux locaux. Adieu la belle et grande (mais vétuste)
propriété située près de la gare (son devenir n'est
pas encore arrêté). Le club va déménager à
Guingamp-Emergence, la pépinière d'entreprises du
district de Guingamp, située sur le sîte de l'Université
Catholique, où il louera sept bureaux.
LE POINT (7e journée) |
15 Septembre 1997 |
Francis Smerecki: "Contre Lens, nous avons réussit une
première partie de match d'un très haut niveau. Nous progressons
depuis notre match face à Bastia. Exception faîte d'une mauvaise
premiàre mi-temps contre Marseille, nous confirmons nos prestations
d'Auxerre et notre victoire à Montpellier."
"Avec 11 points et sans chercher la performance, notre objectif se
précise. Nous n'allons pas changer pour autant. Il faut toujours rester
dans la peau du plus petit. Le jour où on fera de nous des champions,
nous prendrons une grande claque."
"Si En Avant en est là, c'est parceque les joueurs sont courageux. Mais
avant d'être courageux, ils ont du talent!"
Anthony Bancarel: "Je savoure la victoire face à Lens car, depuis
mon arrivée à Guingamp, j'ai un peu galéré.
J'étais considéré comme un grand espoir du football
français et, depuis deux saisons, le doute m'avait envahi. En retrouvant
le chemin des filets, je retrouve aussi la joie de jouer. Je ne suis pas
encore au mieux, mais dans notre métier, il faut être patient et
toujours travailler."
Lilian Nalis: "L'important pour moi est d'avoir retrouvé les
sensations et surtout mes jambes. C'est un signe de forme."
Angelo Hughes: "Je suis content pour ma rentrée d'avoir
gagné. Pendant quinze jours, je bouillais sur le banc de touche. C'est
vrai qu'avec un début de saison contrarié par de nombresues
blessures, je n'ai pas pu avoir une préparation idéale, et je suis
très fatigué par les derniers entraînements. Maintenant, je
vais continuer à travailler en souhaitant être épargné
par les problèmes physiques."
Semaines précédentes
|
|
Semaines suivantes
Semaines précédentes
Les Numéros de Maillots
LES NUMÉROS DE MAILLOTS
1. Hughes
2. Foulon
3. Laspalles
4. Jozwiak
5. Mihali
6. Michel
7. Coridon
8. Baret
9. Rouxel
10. Moreira
11. Fiorès
12. Czerwiec
13.
14. Hervé
15. Nalis
16. Thomas
17. Bouisset
18. Garcion
19. Perron
20. Bancarel
21. Vannuchi
22. Tasfaout
23. Romo
24. Bourdeau
25.
26. Tabet
27. Libbra
28. Marquet
29. Monny-Bille
30. Trévisan
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